Poussés par le confinement et la fermeture des magasins, les consommateurs se sont dirigés vers les sites de e-commerce. Une fois la situation revenue à la normale, beaucoup projette d’avoir recours à l’achat en ligne de façon plus systématique. L’essayer, c’est l’adopter…
Tous les indicateurs sont au vert. L’achat en ligne ne s’est jamais aussi bien porté. Selon la Fevad – Fédération du e-commerce et de la vente à distance), le marché global du e-commerce (vente de produits et services) a progressé de +5,3% au 2ème trimestre 2020 contre 12,1% au 2ème trimestre 2019. Confinement oblige, le consommateur s’est tout naturellement tourné vers ce canal, dont il n’avait pas nécessairement recours jusqu’ici. Une étude de MacAfee tend à montrer qu’une personne sur quatre (28%) déclarent acheter davantage en ligne depuis le début de la pandémie. Des chiffres qui ne pourraient aller qu’en augmentant à l’approche de Noël. En effet, toujours d’après l’étude de l’éditeur de logiciels américains, 36,1% des consommateurs prévoient d’augmenter leurs achats en ligne au moment des fêtes. Une nouvelle façon de consommer qui pourrait s’ancrer bien au-delà de la crise sanitaire…
De nouveaux adeptes du e-commerce
Pendant ces périodes, ont été mis à jour les avantages de l’achat en ligne. Ainsi 40 % des nouveaux acheteurs assurent avoir découvert un moyen plus adapté à leurs besoins ou leur permettant d’accéder à une offre de produits non disponible via leur canal habituel (Etude SAP/ accenture). Cela en fait de nouveaux adeptes ! Et déjà au moment du premier confinement se dessinait une pérennisation des habitudes En mars 2020, selon une étude Kantar, 80% des personnes interrogées assuraient vouloir recommencer à faire des achats « non essentiels » en ligne cette année. Sans savoir bien évidemment qu’elles y seraient de facto contraintes par un second confinement. Certaines avaient déjà pris le pli. En juin suivant, au moment du déconfinement, 8 internautes sur 10 (81%) avaient réalisé au moins un achat en ligne au cours des sept derniers jours.
Cette crise a mis à jour de nouvelles façons de travailler, et aussi de consommer.